Black Sea Dahu

Support: Augusta
  • Indie
Porträt Sängerin von Black Sea Dahu

Janine Cathrein et sa bande soudée de musiciens passionnés, connus ensemble sous le nom de Black Sea Dahu, reviennent au Alten Schlachthof en novembre 2023 avec un deuxième album, après leur concert SOFAkustik (2019) qui a fait salle comble. "I Am My Mother" (2022) est le successeur de plusieurs EP et du premier album acclamé "White Creatures" (2018). L'auteur-compositeur-interprète Augusta sera en première partie.

Orchestrale, tumultueuse et imprévisible. La manière dont la musique de Black Sea Dahu traverse les lignes colorées des genres les plus divers rappelle la douceur d’une caresse et la liberté des coups de pinceau de Basquiat. « I Am My Mother » est un disque sur l’empathie, l’acceptation et l’art de reconnaître la beauté dans la danse sans fin entre le laid et le sublime. Il s’agit de trouver ses racines et sa place dans un monde toujours en mutation. Il s’agit de la capacité d’action et de l’autonomisation. Il s’agit de toutes sortes de relations : Amour, famille, société… Mais au fond, c’est une lettre d’amour passionnée et ouverte à la musique. « Le grand amour qui reste à la fin, c’est la musique ! Et je ne veux rien d’autre que la musique ! », déclare Janine.

  • Ce qui distingue ce nouveau disque des précédentes sorties du groupe, c’est sa sonorité et sa portée orchestrales, vastes et semblables à celles d’une bande-son. L’ingrédient magique qui rend cette musique si unique est définitivement l’alchimie au sein du groupe, qui comprend, outre Janine, ses frères et sœurs Simon et Vera. On ne peut jouer ainsi que si l’on a constamment été en tournée ensemble et si l’on a développé une sorte de télépathie à travers l’épaisseur et la minceur. La joie et l’espièglerie du groupe s’entendent partout ; et on entend aussi que beaucoup de ce qui a été enregistré est né spontanément, par synchronisation ou ce que l’on pourrait appeler d’heureux hasards.

    Sur « Affection », Janine chante : « Je me suis retournée de l’intérieur vers l’extérieur (…) J’ai mis mon cœur brisé entre tes mains ». C’est la clé de l’ensemble du disque, no.
    n seulement en ce qui concerne le degré d’honnêteté et de vulnérabilité dont fait preuve la compositrice, mais aussi en ce qui concerne le fait que beaucoup de ces chansons parlent de bien plus qu’il n’y paraît à première vue. Dans ce cas, il ne s’agit pas seulement d’une relation romantique, mais plutôt du pacte compliqué et exigeant entre l’auteur-compositeur et l’auditeur. Indépendamment de la profondeur du disque – et elle est sacrément profonde ! Ou quelle que soit l’obscurité – et les lumières deviennent assez sombres à certains endroits – la musique sonne toujours comme une affirmation joyeuse de la vie

    Comme si l’on courait et riait ou que l’on tournait en rond en fixant les nuages ou en rêvant de voler. La chanson « Transience » le résume bien : les tournées resteront difficiles, les feux de la rampe exigeants, les relations iront et viendront ; mais la musique sera toujours le refuge, le médicament, le sol ferme et les ailes qui vous portent vers des endroits magiques. « Dans mon monde, il n’y a pas de 1+1=2 ! Ce n’est pas aussi simple que ça. Les choses ne s’arrangent pas, et j’essaie de le raconter avec ma musique », dit Janine.

Augusta photo 6 Rémi Sarda

Support-Act: Augusta

L’auteur-compositeur-interprète Augusta assurera la première partie du concert de novembre à l’ancien abattoir d’Eupen. Il est difficile de résister au son folk doux et minimaliste d’Augusta. Influencée par un mélange de folk américain précoce et d’artistes comme Laura Marling et Joni Mitchell, Augusta aspire à la simplicité dans les mots et la musique. Des notes délicatement dessinées transportent l’auditeur dans un monde de chansons observées avec amour.

Détails
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